le supposé savoir: pouvoirs et stupéfiants

A qui s'adresse-t-on quand on s'adesse à un psy?  d'aprés Michel de Certeau (prête psychanalyste, anthropologue et linguiste) et trés justement, à un supposé savoir. Quequ'un à qui on supose un savoir. Un savoir de surcoît qui facilite ou commande une guérison.

Dans le principe un psy est quelque chose entre le miroir et le néant. Il nou renoie une image de nous même il est en quelque sorte une conscience qui analye nos paroles, les relie les unes aux autres, les tisse juqu'à nous rendre un véritale soi même, plus juste, peut être pas plus vrai, mais plus à même de vivre en collectivité parce que plus conscient ou plus mature ou plus sain d'esprit.

Le métier du supposé savoir est un métier trés fin. On est payé pour que l'on suppose en vous quelque chose mais encoe? Que suppose-t-on? Devil is in the détail.

On vous suppose donc en premier lieu et de manièe quasi intitutionnelle une capacité de savoir et une compétence que l'on dit de medecin de l'âme ou de l'esprit.  On vous suppose en second lieu une capacité de compréension dont le DSM IV témoige au demeurant.  Celui qui au bout de quelques mots ou de quelque jours sait notre mal être et est pour le moins en mesuee de le nommer ou de le désigner.  On vous suppose une capacité d'execution, qu'il s'agise de l'administration de remèdes ou de paroles ou de médicaments.

On suppose en tous les cas aux psy capacités et compétences. A mesure de cette supposition est peut être le fait qu'un patient peut en arriver à aimer son psy et à penser à son psy plus qu'à lui meme ou sa femme ou se parents ou ses enfants

Dans la relation du medecin ou psy au patient, le supposé savoir est de l'orde de l'imaginaire ou de l'imaginé; le réel est de l'ordre du transfert.  Aime ton prochain plus ou tout autant que toi même. le psy serait-il donc un modèle de prochain avec lequel on serait invité à constituer un nouveau soi? Mai encore? parce que la psycologie n'est pas une morale, ce que Freud et Lacan on trés bien expliqué.  Dans l'échange entre le médecin et le patient, je te donne le mal tu me donnes le sain, il y a forcément un reste dû. De quel ordre est il? et à quel prix?