Nous n'avons pas le droit de te pleurer Ibrahim, mais chaque fois que nous voyons un enfant c'est de toi que nous revons. tu fus pressé. tu compris trop vite, tu ne voulus pas perdre de temps. ce monde est trop abject et ces habitants trop ingrats. quand je vois dans une étoile une lumière, je sais que tu as pesé Inni saqim. tu as pesé le monde, il était trop petit. Tu aurais pu descendre un peu plus, tu n'as pas voulu. Tu fus témoin. et fier et juste.
Petit tout petit enfant, quand tu mourras, embrasse son doux visage de ma part. Il y a quelque part un lieu om sa compassion exige un baiser. prête lui serment, sous son petit arbre,et prends la monture dont tu as toujours revé. Avant que le coq ne chante, il vous aura trahi trois fois. Mon dieu, ce que les hommes ont oublié, et ce dont il se sont souvenu, c'est un peu de leur coeur et beaucoup de leur foie.
pareil à lui même est le rêve du lendemain. Petit Ibrahim, dans ton demi sommeil de shahid, pense à nous. Nous ne t'avons pas oublié.
C'est un peu tes pas que nous suivons tous les jours. c'est un peu ta voie que nous cherchons. ces jeux que nous jouons sont un peu les tiens. Ces mots que nous portons, nous te les avons un peu volé. Petit Ibrahim, quand tu nou fait un reproche soit tendre, prête nous un peu de ta joie, et de ton doux et ineffable sourire. Nous te le volerions bien, comme nous avons tout volé à ton père qui nous a laissé tout te voler. Petit ibrahim, pardonne nous un eu de nos enfances et de celles que ton pre pourrait ne pas voulir te pardonner.
La3aba allahu Ullatan Qatalatka, ya habiiba allah
la3ana allahu ummatan lam tardaa bima qasamta ya safiyya allah
Laana allahu ummatan khada3atka ya waliyya allah
Laana allahu ummatan khaanatka ya shafii3a allah
Laana allahu ummatan saraqayka ya amiina allah
laana allahu ummatan baa3atka ya faarissa allah
Laana allahu ummatan kaddabtka ya siddiqa allah
Laana allahu ummatan saharatka ya wafiyya allah
Laana allahu ummatan jannanatka ya ridouaana allah
Laana allahu ummatan assarat ya bachiira allah
Je suis venu aujourd'hui chez mes cousins à Ouazzane. je n'en ai plus beaucoup. Il m'en reste un, plus ou moins, parfois oui parfois non. le destin est grand. l'honneur est grand encore. Les ouazzanis, chers marocains ont tout vendu depuis longtemps. il leur restait un peu de dignité, celle que confère une longue pratique de l'hypocrisie, il l'ont mise aux enchères elle aussi. je ne sais pas pourquoi. ils ne me samblaient manquer de rien. Mais c'est une grande idée qui s'est effondrée avec eux. Un temps est passé. Pauvre ville, pauvres moeurs, pauvres tout pauvre d'esprit.
j'ai vu et rencontré ici de grands hommes, c'est peut être parce que j'étais tout jeune. rendes nous nos pères disent ils. ils ot vendu leurs pères aussi. Et nos mères. ils les ont trahies elle aussi. Dans cette ville, frappée par tant de tremblements de terre qu'on la croirait assise aux portes de l'enfer, Dans cette ville qui s'est livrée aux colons avec la célerité d'une petite vertu, il n'y a plus âme qui vive. il reste des corps.
les ouazzanis m'adorent. parce que je leur dit qu'ils ne sont pas qawm loth. mais des an3am. ils s'imagines qu'habiter au trente sixième dessous vaut mieux qu'habiter au 37 éme. ils ont tort dans tous les cas.
C'est eux qui m'ont déçu à mon retour du Maroc. Je leur apporté une proision de savoi de France, ils l'ont caché dans leu dos, et tout revendu aux français. Il ne me restait que mon honneur, ils ont cru qu'ils pouvaient se le payer.
Les ouazzanis ont menti à tous les marocains sans pitié. et mentent et mentent. pauvres petites gens, qu'êtes vous venu faire dans cette ville maudite par ses maîtres.
Les ouazzanis n'ont pas de parole, ils ont voulu faire tomber la mienne. Je leur avais pourtant expliqué depuis la france, que je n'avais qu'un sel cou, ils n'ont rien compris. Maintenant ils me disent excuse moi j'ai trahi, mais que leur dire, celui qui n'a pas trahi est déjà bien loin.
C'est une vie qu'à cet instant j'ai envie de maudire, parce qu'en elle c'est une éducation que je rejette. Une école du mépris, de la trahison et de la duplicité. la tariqa ouazzani, étant le moqaddem des chorfas, je peux l'expliquer sans peine: c'est Achaddu nifaaqa. la récompense divine n'a pas tardé: nassu allah fa ansahum dikra anfusihim. c'est ce qui arrive à ceux qui ne prétendent qu'à la shafa"a des épiciers. Delendo carthago est.
Villes du monde, je vous dis prenez garde, voilà ce qui est arivé à la mienne.
il est tellement trop tard que je n'ai plus que mes yeux pour pleurer.
Wa maa taraktiu Min ba3dii illa man Yukhribuni. cela a été dit il y a maintenant plus de cent ans. Celui là qui est revenu cent ans plus tard pour manger un brin d'herbe, ne peut même pas y croire, rien rien n'a changé.
Petit tout petit enfant, quand tu mourras, embrasse son doux visage de ma part. Il y a quelque part un lieu om sa compassion exige un baiser. prête lui serment, sous son petit arbre,et prends la monture dont tu as toujours revé. Avant que le coq ne chante, il vous aura trahi trois fois. Mon dieu, ce que les hommes ont oublié, et ce dont il se sont souvenu, c'est un peu de leur coeur et beaucoup de leur foie.
pareil à lui même est le rêve du lendemain. Petit Ibrahim, dans ton demi sommeil de shahid, pense à nous. Nous ne t'avons pas oublié.
C'est un peu tes pas que nous suivons tous les jours. c'est un peu ta voie que nous cherchons. ces jeux que nous jouons sont un peu les tiens. Ces mots que nous portons, nous te les avons un peu volé. Petit Ibrahim, quand tu nou fait un reproche soit tendre, prête nous un peu de ta joie, et de ton doux et ineffable sourire. Nous te le volerions bien, comme nous avons tout volé à ton père qui nous a laissé tout te voler. Petit ibrahim, pardonne nous un eu de nos enfances et de celles que ton pre pourrait ne pas voulir te pardonner.
La3aba allahu Ullatan Qatalatka, ya habiiba allah
la3ana allahu ummatan lam tardaa bima qasamta ya safiyya allah
Laana allahu ummatan khada3atka ya waliyya allah
Laana allahu ummatan khaanatka ya shafii3a allah
Laana allahu ummatan saraqayka ya amiina allah
laana allahu ummatan baa3atka ya faarissa allah
Laana allahu ummatan kaddabtka ya siddiqa allah
Laana allahu ummatan saharatka ya wafiyya allah
Laana allahu ummatan jannanatka ya ridouaana allah
Laana allahu ummatan assarat ya bachiira allah
Je suis venu aujourd'hui chez mes cousins à Ouazzane. je n'en ai plus beaucoup. Il m'en reste un, plus ou moins, parfois oui parfois non. le destin est grand. l'honneur est grand encore. Les ouazzanis, chers marocains ont tout vendu depuis longtemps. il leur restait un peu de dignité, celle que confère une longue pratique de l'hypocrisie, il l'ont mise aux enchères elle aussi. je ne sais pas pourquoi. ils ne me samblaient manquer de rien. Mais c'est une grande idée qui s'est effondrée avec eux. Un temps est passé. Pauvre ville, pauvres moeurs, pauvres tout pauvre d'esprit.
j'ai vu et rencontré ici de grands hommes, c'est peut être parce que j'étais tout jeune. rendes nous nos pères disent ils. ils ot vendu leurs pères aussi. Et nos mères. ils les ont trahies elle aussi. Dans cette ville, frappée par tant de tremblements de terre qu'on la croirait assise aux portes de l'enfer, Dans cette ville qui s'est livrée aux colons avec la célerité d'une petite vertu, il n'y a plus âme qui vive. il reste des corps.
les ouazzanis m'adorent. parce que je leur dit qu'ils ne sont pas qawm loth. mais des an3am. ils s'imagines qu'habiter au trente sixième dessous vaut mieux qu'habiter au 37 éme. ils ont tort dans tous les cas.
C'est eux qui m'ont déçu à mon retour du Maroc. Je leur apporté une proision de savoi de France, ils l'ont caché dans leu dos, et tout revendu aux français. Il ne me restait que mon honneur, ils ont cru qu'ils pouvaient se le payer.
Les ouazzanis ont menti à tous les marocains sans pitié. et mentent et mentent. pauvres petites gens, qu'êtes vous venu faire dans cette ville maudite par ses maîtres.
Les ouazzanis n'ont pas de parole, ils ont voulu faire tomber la mienne. Je leur avais pourtant expliqué depuis la france, que je n'avais qu'un sel cou, ils n'ont rien compris. Maintenant ils me disent excuse moi j'ai trahi, mais que leur dire, celui qui n'a pas trahi est déjà bien loin.
C'est une vie qu'à cet instant j'ai envie de maudire, parce qu'en elle c'est une éducation que je rejette. Une école du mépris, de la trahison et de la duplicité. la tariqa ouazzani, étant le moqaddem des chorfas, je peux l'expliquer sans peine: c'est Achaddu nifaaqa. la récompense divine n'a pas tardé: nassu allah fa ansahum dikra anfusihim. c'est ce qui arrive à ceux qui ne prétendent qu'à la shafa"a des épiciers. Delendo carthago est.
Villes du monde, je vous dis prenez garde, voilà ce qui est arivé à la mienne.
il est tellement trop tard que je n'ai plus que mes yeux pour pleurer.
Wa maa taraktiu Min ba3dii illa man Yukhribuni. cela a été dit il y a maintenant plus de cent ans. Celui là qui est revenu cent ans plus tard pour manger un brin d'herbe, ne peut même pas y croire, rien rien n'a changé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire